Eclipsé par Jim Hall ou Wes Montgomery, Barney Kessel est pourtant un maître de la six cordes. L'hommage qui lui est ici rendu par Peter Balasz et son trio (guitare, contrebasse et batterie) est donc amplement mérité. Oscillant entre be-bop et mainstream, ce trio sème de notes bleues son chemin de swing. Il s'agit d'une musique simple et directe qui nous ramène aux racines du jazz des années 50-60, et qui rappelle que l'on n'a pas fait mieux depuis en matière de sensibilité. Avec talent, Peter Balazs et ses complices honorent un style et un genre de formation injustement oubliés.