L’idée de faire se rencontrer le Jazz Orchestra de la Haute Ecole de musique de Lausanne (HEMU) et les Ayekoo drummers du Ghana a germé dans l’esprit du vibraphoniste et enseignant Thomas Dobler. Son but de départ était de fusionner musique classique, jazz et musique de l’Afrique de l’Ouest, une région qu’il connaît bien. Mais à l’écoute de ce grand ensemble de 14 musiciens, musiciennes et vocalistes, on se rend rapidement compte que ces influences ont été digérées et que le groupe a trouvé sa propre voix, entre grooves hypnotiques et solos enlevés.

Les Ayekoo drummers, ce sont Alex Tseh aux percussions et à la flûte, Daniel Marmah Martey au djembé et Lucas Doe aux instruments à cordes. Le groupe s’est formé au Ghana en 2007 et a ensuite tourné en Afrique et en Europe, avec notamment des passages au Montreux Jazz Festival.

Autour de Thomas Dobler et des Ayekoo drummers, on trouve donc des étudiants en master de la HEMU de Lausanne. Maxine Vulliet, Raphaël Descotes et Gaiane Gantier donnent de la voix, tandis que Sofia Lluna Aguilar, Louise Beaudoire, Nina Soffe et Emile Deprecq assurent la section de cordes. La section rythmique est composée de Joana Lazzarotto à la basse électrique et de Tina Foltête au piano, auxquelles s’ajoute Alizée Morand au saxophone. Et ici, les élèves n’on pas grand-chose à envier aux maîtres!